Même sur son lieu de travail et pendant son temps de travail, le salarié a droit au respect de l’intimité de sa vie privée (Cass. soc. 2 octobre 2001, n°99-42942).
La Cour de cassation précise ainsi dans un arrêt du 7 avril 2016 que la boite aux lettres électronique personnelle, distincte de la messagerie professionnelle dont le salarié dispose pour les besoins de son activité, est protégée par le secret des correspondances, quand bien même elle serait accessible depuis l’ordinateur professionnel du salarié.
La solution est toutefois différente concernant la messagerie professionnelle du salarié : en son absence, l’employeur peut ouvrir les messages qu’elle contient s’ils ne sont pas identifiés comme « personnels » (Cass. soc. 26 juin 2012, n°11-15310).
Source : Cass. soc. 7 avril 2016, n°14-27949
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