Dans un arrêt du 4 mars 2010, la Cour d’appel de Dijon a condamné un employeur à verser à une salariée des dommages et intérêts pour discrimination racialeà l’embauche, décision confirmée par la Cour de Cassation dans un arrêt récent.
En effet, la directrice adjointe a indiqué à la salariée lors de son entretien d’embauche qu’elle ne pouvait pas la recruter, car elle « ne faisait pas confiance aux maghrébines »!
La salariée avait toutefois été finalement recrutée, la directrice adjointe étant par la suite en vacances et ne pouvant alors plus faire obstacle à son embauche.
Trop tard : la discrimination était bien caractérisée dès l’embauche, qu’importe qu’ensuite la salariée ait été embauchée.